La Ferme de Léo

Nom local Il a différentes appellations selon les régions du Cameroun.

Différents noms du njansang, Essessang, Essang, Iboume isol, Nyangsang, Gobo etc...

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Récolte : Se fait souvent de juillet en octobre. Généralement, les femmes et les enfants se livrent dans les activités de ramassage des fruits tombés au pied de l’arbre pour les transporter au village. Quand les fruits ramassés sont encore verts, ils sont d’abord gardés pour laisser le temps à la chaire de pourrir; environ deux semaines.

Transformation: Les fruits récoltés sont bouillis dans de l’eau avec un feu « doux » pendant au moins cinq heures afin que la coquille s’ouvre pour faciliter l’extraction des graines. Les fruits sont ouverts à l’aide d’un outil très pointu. A la sortie de la coquille, les graines de njansang sont toutes blanches. La coquille contient une à trois graines, celles ci sont utilisées comme ingrédient dans les sauces.

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Stockage et Conservation: Dès que les graines sont sèches, elles sont stockées dans des sacs bien protégés à l’abri de l’humidité. Il faut régulièrement les sécher au soleil jusqu’au jour de la vente. Certains paysans gardent leurs produits à la claie (au dessus du foyer dans leurs cuisines). D’une manière générale, la durée de conservation du njansang peut aller jusqu’à deux ans

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Valeur médicinale: L’arbre de njansang est aussi prisé pour son écorce qui est utilisée pour soigner la toux, la blennorragie, la lèpre, l’éléphantiasis, la dysenterie, la diarrhée, la hernie et la syphilis. Les extraits d’écorce sont aussi utilisés contre la fièvre jaune, l’anémie, le paludisme, les maladies de la peau, les maux d’estomac et des dents, les maux de tête, les vers intestinaux et comme aphrodisiaque.

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Commercialisation: Pour son odeur et le fait qu’il alourdit la sauce, le njansang s’intègre facilement dans les différentes cuisines camerounaises. On le retrouve dans presque tous les marchés du pays.